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Sahel : la Banque africaine de développement soutient la région face à des défis multidimensionnels

La Banque africaine de développement est devenue, grâce à ses multiples actions aux effets transformateurs, un partenaire de confiance des pays du Sahel confrontés à d’énormes défis. L’accompagnement de la région du Sahel répond aux priorités fixées par la Banque pour cette région, qui mise sur ses importantes opportunités, afin d’aider à réaliser son potentiel de développement.

Au fil des années, la Banque a élargi son champ d’action et adapté son intervention aux besoins de la région. Les domaines prioritaires de l’engagement de la Banque au Sahel sont les suivants : résilience et lutte contre les fragilités, développement des infrastructures, sécurité alimentaire, emploi des jeunes, autonomisation des femmes, adaptation au changement climatique, aide aux réfugiés, gouvernance, intégration régionale et lutte contre le coronavirus.  

Le Groupe de la Banque a ainsi fourni un appui soutenu et diversifié, ces dernières années, aux programmes de développement des pays sahéliens. En date du 30 septembre 2020, son portefeuille dans les pays du G5 Sahel comptait 105 projets pour des engagements totaux de 3,2 milliards de dollars.

En réponse à la pandémie de Covid-19, la Banque a aidé ces pays à en atténuer les conséquences sanitaires, sociales et économiques, et a soutenu leurs plans de relance économique. Ainsi, la Banque a accordé un appui budgétaire d’urgence ciblé de 285 millions de dollars américains ainsi qu’un don de 20 millions de dollars au Burkina Faso, au Mali, à la Mauritanie, au Niger et au Tchad.

La Banque africaine de développement est membre fondatrice de l’Alliance Sahel, avec la Banque mondiale, l’Union européenne, le Programme des Nations unies pour le développement, la France et l’Allemagne. L’Alliance Sahel, qui reçoit un appui décisif de la Banque, poursuit l’objectif d’apporter une réponse adaptée et efficace dans six secteurs prioritaires, notamment : « éducation et emploi des jeunes », « agriculture, développement rural, sécurité alimentaire », « énergie et climat », « sécurité intérieure ».

Les contributions de la Banque portent notamment sur le financement du Programme d’investissements prioritaires (PIP) élaboré par le Secrétariat exécutif du G5 Sahel.

En septembre 2019, le président de la Banque, Akinwumi Adesina, a lancé, lors du sommet des chefs d’État du G5 Sahel à Ouagadougou, l’initiative « Desert to power » (du désert à l’énergie), qui vise à produire 1,1 gigawatt d’énergie solaire d’ici à 2030 pour fournir de l’électricité à 250 millions de personnes dans neuf pays du Sahel.

Dans le cadre du soutien aux États fragiles, la Banque africaine de développement soutient la mise en œuvre d’importants programmes transformateurs. Au Niger, la Banque contribue à hauteur de 130 millions de dollars américains au programme phare de construction du barrage de Kandadji, dont elle est chef de file des partenaires techniques et financiers. D’un coût global d’environ 1,2 milliard de dollars américains, Kandadji est un programme intégré et stratégique de portée nationale et transfrontalière. Le programme transformera la vie de plus de trois millions de bénéficiaires directs et contribuera à une nette amélioration des conditions de vie pour dix millions de personnes.

Au Mali, la Banque finance le Projet d’appui à la réinsertion socio-économique des populations du nord du Mali (PARSEP-NM), prévoit de toucher 635 000 personnes, pour un investissement total de 8,5 milliards de francs CFA.

L’économie du Sahel, est régulièrement confrontée aux effets du changement climatique avec les sécheresses et inondations qui mettent à mal les moyens de subsistance des populations et accentuent davantage les conditions de vie déjà précaires. Cette situation alimente les conflits communautaires, les migrations, et fait le lit du terrorisme, de la piraterie maritime et de trafics de tous ordres. Les jeunes, confrontés à l’inactivité, sont particulièrement exposés à ces fléaux. Pour aider les pays de la région à faire face à ces défis, la Banque a octroyé plus de 2,1 milliards de dollars ces dix dernières années pour soutenir les activités du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), dont font partie les pays du G5 Sahel.

À travers la stratégie de lutte contre la fragilité et de renforcement de la résilience en Afrique et la Facilité d’appui à la transition (FAT) comme instrument de financement, la Banque continuera à faire du Sahel une priorité, en augmentant son aide aux pays fragiles de la région. Il s’agit de renforcer leur résilience, de jeter les bases d’une paix durable, et d’atteindre le double objectif stratégique de croissance inclusive et verte et de réduction de l’extrême pauvreté. La Banque œuvre pour un Sahel prospère, stable et résilient.

African Development Bank Group

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