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La Banque africaine de développement injecte 10,5 millions de dollars dans le Fonds Tide Africa pour développer les startups en Afrique

La prise de participation au fonds TIDE Africa permettra d’appuyer la chaîne de valeur du financement par capital-risque, en particulier les startups en phase de pré-amorçage et d’amorçage

Financement

Objectifs

Composantes

Zone et population cible 

Le fonds couvrira les pays d’Afrique subsaharienne (à commencer par le Nigeria et le Kenya) ainsi que l’Afrique du Sud et l’Égypte. La priorité accordée à ces pays est justifiée par le fait que ces marchés sont les plus avancés en termes de technologie sur le continent, offrant ainsi d’énormes possibilités, depuis la phase d’amorçage jusqu’à la phase de croissance.

Résultats attendus 

Bénéficiaires

Le bénéficiaire de la prise de participation est le Fonds Tide Africa, géré par la société TLcom Capital LLP, une entreprise à responsabilité limitée constituée au Royaume-Uni.

Contexte

L’Afrique abrite un « marché des technologies » à croissance rapide, avec de nombreuses startups opérant en tant qu’entreprises de technologie financière ou proposant des solutions basées sur les technologies à d’autres secteurs « réels ». La présence de plus en plus importante d’incubateurs et d’accélérateurs, les importantes opportunités de marché permettant de générer des gains d’efficacité dans divers secteurs grâce aux technologies, ainsi qu’une forte pénétration des téléphones intelligents (70 %) constituent autant de facteurs qui contribuent à l’émergence d’un écosystème dynamique donnant naissance chaque année à des milliers de jeunes entreprises (startups). À mesure que l’écosystème mûrit, les opportunités augmentent et le besoin de financement accroit. Par ailleurs, l’accès au financement de démarrage est encore insuffisant sur la majeure partie du continent, en particulier pour les tickets de 500 000 dollars à un million de dollars.  Le manque d’accès au capital, en particulier au stade d’amorçage, affecte négativement le potentiel de croissance des starts up. En outre, le nombre de gestionnaires locaux disposant de capitaux et de capacités de développement d’entreprise requis pour fournir le soutien nécessaire dans un écosystème émergent est encore limité. Il est dès lors possible de développer fortement l’écosystème, tout comme il est nécessaire de soutenir les acteurs du capital-risque tels que TLCOM, qui ont fait leurs preuves et démontré leur capacité à toucher les entreprises technologiques situées au bas de l’échelle. Investir dans des fonds de capital-risque tels que Tide Africa II permettra de soutenir davantage d’entreprises qui ont un impact positif sur la vie des populations et favorisent l’optimisation et la croissance au profit des consommateurs, des fournisseurs et des marchés.  

African Development Bank Group

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